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McCain et la playlist interdite

20 minutes - A .Fe - 09/10/08

L’apparition des conseillers en communication politique a entraîné une recrudescence de l’emploi de chanson pendant les meetings. Un tube identifiable est nécessaire pour séduire un auditoire, entre plusieurs heures de discours parfois soporifiques. Les spots politiques ont aussi leur bande originale. Mais plutôt que d’engager des compositeurs attitrés, rien de plus efficace que d’utiliser une chanson déjà familière d’un artiste de talent. A ce jeu, les partis américains ne se gênent pas.

McCain pris la main dans le Mp3

Le candidat républicain a fait les frais de cette politique. Les Foo Fighters, des rockeurs américains emmenés par Dave Grohl (ex-Nirvana) l’ont méchamment épinglé mercredi. Le groupe a dénoncé l’utilisation abusive de leur composition «My Hero». S’indignant de ne pas avoir été consultés, ils ont fait part de leur colère: «Ce n’est pas la première fois que la campagne de McCain utilise une chanson sans demander la permission de l’artiste concerné, ni celui de leur représentant ou de la maison de disque... C’est frustrant et énervant qu’une personne prétendant parler pour le peuple américain montre à plusieurs reprises aussi peu de respect à la propriété privée et intellectuelle.»

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«Les débats servent principalement à décider les 8 % d’indécis»

Interview - Mitchell McKinney, professeur de communication politique.
Recueilli par PHILIPPE GRANGEREAU  (à Washington)
LeFigaro.fr - 08/10/08

Les deux candidats à la Maison Blanche, le républicain John McCain et le démocrate Barack Obama, devaient s’affronter à nouveau la nuit dernière au cours d’un débat, le deuxième et avant-dernier avant les présidentielles du 4 novembre. Mitchell McKinney, professeur de communication politique à l’université du Kansas, est un expert des débats présidentiels.

Les débats influencent-ils réellement l’opinion ?

La grande majorité des gens qui regardent les débats télévisés sont déjà décidés et ne vont pas changer d’avis quoi que dise ou fasse leur candidat. Ils ne font que renforcer leurs convictions. Les débats servent donc principalement à décider les indécis, dont la proportion tourne autour de 8 % en ce moment, un peu plus dans les Etats clés.

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Keating Economics .com

S.SOLVIT - 06/10/08

La campagne d’Obama vient de lancer un site pour montrer comment John McCain gère le crise économique, ou plutôt comment il ne la gère pas ! Ce site rappelle le scandale financier - Keating Five - de la fin des années 80 dans lequel le candidat républicain John McCain était impliqué, et qui présente des similitudes avec la crise actuelle et ses subprimes. Qu’est-ce que l’affaire “Keating Five? les “Keating Five” sont un groupe de cinq sénateurs (dont John McCain) qui sont intervenus dans l’enquête officielle sur une de ces “S&L” dont le patron était Charles Keating, un ami personnel et généreux mécène qui avait soutenu la carrière politique du sénateur de l’Arizona. Aucun des élus n’a été condamné; John McCain a simplement été avisé en novembre 1990 par la commission d’éthique du Sénat qu’il avait manqué de jugement dans cette affaire.

www.keatingeconomics.com

En terme de communication politique, c’est assez remarquable. Sur le site, on observe la marque de fabrique Obama (typographies, arrière plan, organisation de la page, mise en page, donations…) mais celle-ci est contrastée par un côté Dark (sombre, noir/gris et vert, alarmant…), car ne l’oublions pas, on parle ici de McCain.

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Tous les outils Google pour la présidentielle américaine

Par Vicastel.net - 21/08/08

Pour la campagne présidentielle américaine de 2008, Google a développé une impressionnante panoplie d’outils politiques innovants.

Avec l’annonce du lancement de plusieurs nouveautés ces derniers jours, je saisis l’occasion pour vous en faire un récapitulatif :

• Youtube : le vecteur d’un nouveau moyen de communication politique incontournable: les vidéos, qu’elles soient officieuses (User Generated Videos) ou officielles, avec les chaînes des candidats qui y déposent l’ensemble de leurs vidéos, visionnées plus de 100 millions de fois. Youchoose, CitizenTube et les débats CNN/Youtube ont également réalisé de grosses audiences.
• 2008 US Election : un portail qui rassemble les outils et présente les dernières actualités de la campagne grâce à Google Actualités et Google Blog Search. En partenariat avec les deux partis, une rubrique spéciale a été mise en place pour les Conventions démocrates et républicaines qui se tiendront très prochainement.
• Recherche vidéo : mis en place expérimentalement en juillet, cet outil permet de chercher des phrases dans des vidéos, uniquement dans les discours politiques américains.
• Cartes électorales : un ensemble de plans Google Maps permettant de visualiser les enjeux à travers le pays. Les équipes de supporters locaux de Barack Obama utilisent aussi Google Maps pour organiser des événements.
• Google Power Reader : suivre une sélection d’articles que lisent Barack Obama et John McCain.
• Election Tools for Teachers : lancée aujourd’hui, cette fonctionnalité vise à aider les professeurs américains à enseigner la politique dans leurs classes. Elle fournit des informations sur les élections pour donner une base de travail aux enseignants.

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Une convention géante pour lancer Obama

Par Le Figaro - 25/08/08 - Philippe Gélie

L'événement qui débute lundi à Denver est placé sous le signe de la démesure : un budget de 60 millions de dollars pour 50 000 participants, dont 15 000 journalistes.

Barack Obama, à l'écart des mi­cros et des ca­méras, fait preu­ve d'une belle assurance. «Je vais gagner, n'ayez aucune in­quiétude à ce su­jet», aurait-il ré­cemment affirmé devant de riches donateurs à San Francisco.

Propulser le sénateur de l'Illinois vers la Maison-Blanche, c'est bien l'enjeu central de la convention du Parti démocrate qui s'ouvre lundi à Denver (Colorado).

Beaucoup d'électeurs américains attendent ce rendez-vous pour s'intéresser de près à la campagne. Le candidat adoubé par son parti en tire souvent un regain de popularité, même s'il ne garantit pas la victoire.

Conçue comme une fusée à quatre étages, cette gigantesque foire politique, qui tient plus du festival populaire que du Polit­buro, verra jeudi la nomination officielle du candidat devant 75 000 partisans rassemblés dans l'immense stade en plein air des Broncos, l'équipe de football américain locale. LIRE LA SUITE