Le Devoir.com - Manon Cornellier - 18/10/08
De tous les enjeux de cette campagne, celui du leadership a été un des plus déterminants dans le choix des électeurs, en particulier au Canada anglais. Entre Stéphane Dion et Stephen Harper, le choix a été clair. Pourtant, chacun avait ses faiblesses. Quels sont alors les attributs associés à ce leadership que tout le monde dit rechercher chez un politicien?
Quelques semaines à peine après l'élection de Stéphane Dion à la tête
du Parti libéral du Canada (PLC), le Parti conservateur se lançait dans
une campagne publicitaire le dépeignant à gros traits comme un leader
faible et indécis. L'ébauche tracée, le PC s'est assuré, au fil des
mois, de la retoucher avec ardeur, aidé en cela par les hésitations du
chef libéral à défaire le gouvernement minoritaire de Stephen Harper.
Le 7 septembre dernier, au moment du déclenchement des élections,
Stéphane Dion en était réduit à faire appel aux citoyens pour qu'ils le
découvrent enfin tel qu'il était.
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