Par Luc Mandret - 13/08/08
Pour avancer en politique, deux cerveaux
sont nécessaires : les idées et la communication. Sans idées, la
communication politique ne pourra fonctionner qu'un bref instant, pour
vouloir vendre il faut un produit à vendre. Sans communication, les
idées deviennent stériles, réfléchir et proposer ne présente un intérêt
qu'à partir du moment ou les idées sont débattues, sont critiquées,
sont incendiées, sont développées.
Ce paragraphe pourrait
sembler d'une mièvre banalité, si l'on ne voyait régulièrement des
militants, sympathisants ou passionnés de politique très régulièrement
faire le procès de l'un ou de l'autre : qui pense que communiquer en
politique s'apparente uniquement à un démon qu'il ne faut surtout pas
approcher, qui utilise le buzz comme simple fonction politique.
Une
même personne peut-elle alors s'occuper de ces deux fonctions :
réfléchir et construire les projets, communiquer et publier ces projets
? Pas forcément. L'idéologue pourra travailler de son côté à un
programme et à des réflexions. Le communicant pourra travailler à la
diffusion des messages. Ils se doivent d'être en étroite liaison, pour
d'une part ne pas biaiser le message, pour d'autre part s'assurer que
le message peut être audible. LIRE LA SUITE