Par Rue89.com - 27/05/08
"La France qui se lève tôt" était l’un des slogans fétiche de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Ce mardi matin, le président de la République a donc renoué avec cet air de campagne en se rendant à l’aube au grand marché de Rungis, en compagnie de Carla Bruni, parler pouvoir d’achat avec la France qui travaille. Lundi, c’était une visite d’usine dans l’Oise pour pousser l’intéressement, là encore le pouvoir d’achat.
Deux opérations de pure communication d’un président reparti à l’offensive. On y voit la patte des communicants de choc de l’Elysée et de la garde rapprochée qui entoure désormais le chef de l’Etat. Mais surtout, l’impulsion d’un président redevenu le centre de toute l’action gouvernementale, après une brève éclipse qui n’a servi à rien. Aux dépens, évidemment, de son premier ministre, dépossédé, on le sait, de bon nombre de ses prérogatives. LIRE LA SUITE